Imaginez que la nature ait déjà fourni une réponse à la dépendance physiologique, que ce soit pour la cigarette, l'héroïne ou n'importe quelle autre drogue. Cela devrait s'attaquer directement à ce qui fait d'un être une personne dépendante à même ses récepteurs neuronaux. Un produit dérivé d'une plante peut faire, semble-t-il, tout cela... J'ai nommé l'ibogaïne.
Le gros hic, c'est que la drogue a un effet hallucinogène, crée des nausées et peut causer la mort lorsqu'on en abuse (je peux dire la même chose de l'eau, à la différence que notre corps sait quand arrêter). Une drogue qui contre la dépendance, n'est-ce pas l'ironie suprême? Bien évidemment, une fois libéré de ce qui est physiologique dans la dépendance, un traitement psychologique doit quand-même avoir lieu pour aider la personne à faire face à ce qui l'a mis là dès le début.
Bien évidemment, comme le traitement demande une seule dose, vous pouvez imaginer que les compagnies pharmaceutiques ne sont pas terriblement intéressées à développer une version synthétique d'une telle chose, nous dit cet article. Facile à croire, mais ce même article note aussi que cela ne fonctionne pas sur tous les patients, mais si ça peut aider une personne sur 10, est-ce que l'enjeu n'en vaudrait pas la chandelle?
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