lundi 6 août 2007

Le pèlerinage vers les origines

Je lisais ce matin que le thon retourne au lieu de sa naissance à tous les ans, dans une sorte de pellerinage qui le sépare des bancs gigantesques de la haute mer. Il ne va pas là où l'espèce a commencé, mais se concentre uniquement sur sa propre existence... Si d'autres espèces s'intéressent à l'origine de leur espèce, il nous est presque impossible de le déterminer, mais il n'y a absolument aucun indice en ce sens; bref, c'est peu probable... Quoique les dauphins en discutent peut-être entre eux... Pas moyen de savoir avec ceux-là; ils sont toujours à jouer dans l'eau.

Par extension, trouver l'origine de la vie sur Terre est une quête que seule la race humaine peut entreprendre, la seule qui a les moyens de le faire, mais chacun de ces animaux descendent pourtant du même ancêtre, cet élusif premier être vivant. Plusieurs théories sont plausibles, mais une a pris du gallon; que nous descenderions tous des seules créatures sur Terre qui n'ont jamais eu besoin du soleil, qui n'ont jamais dépendu de l'eau, qui n'ont rien, absolument rien en commun avec nous: des créatures qui vivent sur des colonnes de minéraux de 400 degrés Celsius.

N'est-ce pas fascinant de penser que les premiers être vivants ont tellement évoulué qu'ils n'ont rien de commun avec nous, qu'ils sont disctincts de nous. Ça peut dire à quel point nous avons fait du chemin, à quel point la vie peut prendre la forme la plus appropriée à son milieu. Et si la vie loin des colonnes de minéraux avait été différentes, nous serions différents.

Et c'est là mon point, si cette théorie ou la panspermie sont exacts, ça veut dire que la vie s'adapte au milieu, et pas l'inverse, et que l'eau n'est pas le dénominateur commun de la vie. Si ce n'est pas ça, qu'est-ce que ça peut bien être?

Aucun commentaire: