Une des choses les plus troublantes des entreprises, c'est le fait qu'elles constituent une personne morale. Ce que ça veut dire, en bref, c'est que le gouvernement les considère comme des « individus », en quelque sorte. Mais cela a une conséquence beaucoup plus profonde et mystique. Les entreprises ont ensuite décidé de se créer des valeurs d'entreprise qui dépassent largement les simples procédés de fabrication... Cela fait partie de la sophistication de l'entreprise et c'est normal... Jusqu'à un certain point.
On dit que lorsqu'on achète quelque chose, on s'associe, d'une certaines manières, aux valeurs d'entreprise qu'ils représentent. Si vous achetez Kellogg's, vous n'achetez pas seulement des céréales. Vous encouragez une entreprise qui se dit fière de promouvoir la cause des OGMs (et non pas une entreprise pragmatique sur le sujet). Si vous achetez McDonald, vous approuvez toutes les mutations qu'ils font subir à la nourriture. etc. (J'aurais des exemples controversés, mais je vais m'en passer, pour l'instant.)
Ce qui devient grave, selon moi, c'est que certaines entreprises s'arrangent pour tenir les valeurs d'entreprise hors de la portée du consommateur, mais n'hésitent pas à dire que par leurs achats, les consommateurs approuvent leurs actions. La logique est la suivante: Si ça dérangeait les gens, ils changeraient de produit! Une belle logique, mais d'un autre côté, dans plusieurs situations, les dés sont pipés (la compétition au niveau du prix, la désinformation des consommateurs...).
Alors, est-ce que les valeurs d'entreprises servent encore le but de donner au consommateur une idée de ce que son entreprise veut faire, en terme de valeurs, de direction? Simplement de fumisterie pour rendre les actionnaires et les consommateurs heureux? Peu importe, parce qu'on se frappe à un problème qui n'est pas de l'ordre de l'entreprise.
Beaucoup de gens concèdent que bio est mieux, mais rebutés par le prix, ils préfèrent s'en tenir à de la nourriture ordinaire, sans même faire de tri pour éviter quelques uns des pires monstres de l'alimentation. On ne peut pas leur en vouloir, c'est la loi du marché... Mais à ce moment, un achat n'est plus un vote pour des valeurs d'entreprise, pour un produit que l'on trouve intéressant. Non, à ce moment, le consommateur devient une simple machine à compter, pour avoir la meilleure offre à l'intérieur de certains paramètres.
Ce qui veut dire que lorsque le consommateur agit comme du bétail, comme une calculatrice, un achat n'est pas un vote de confiance, ni même un acte conscient. C'est la suite de certaines statistiques et de certains autres avantages reliés à un produit ou l'autre. C'est pas surprenant, dans de telles circonstances, que les départements de marketings sont aussi gras.
Prochaine fois que vous aurez le choix entre une soupe Lipton ou St-Hubert, vous pouvez ne pas vous poser de question, prendre n'importe laquelle. Où y réfléchir à 2 fois. Pas besoin d'une grosse révolution, ni même de monter des grandes manifestations pour changer le monde. Vos habitudes de consommateurs en disent plus long que les entreprises veulent bien l'admettre sur ce qu'ils devraient avoir comme valeurs. Rester dans la noirceur et jamais se poser de questions est l'équivalent de se laisser mener en bateau par des étrangers. Ça vous garantit pas du tout d'arriver à bon port.
1 commentaire:
Les gens sont seule resposable de leur idotie. Les entreprise on compris et les gens qui les gèrent son supérieure, car il savent une chose comme il faut le faire: le control de la masse! Je suis pour le control de la mass, il faut dire au gens quoi aimer, quoi acheter, quoi détester et quoi désirer. L'être libre ne peux bien évoluer, car trop de choix, les chose stagne et prendre une décision prend 10 000 ans et si il n'y a pas trop de choix, les gens on peur, alors il FAUT controler la masse.
Chaps.
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