Certains individus veulent à tout prix que notre belle Terre devienne une grande famille heureuse. Oui, certes, ce serait plus facile à plusieurs niveaux, mais il y a un petit, tout petit problème. On appelle ça la culture. La culture se développe de manière très différente, selon l'endroit où on est sur la Terre, et le fait qu'on arrive ensuite a des créations et des découvertes qui sont distinctes.
Mais pour le bien de l'exercice, imaginons que l'anglais fait des percées fulgurantes et que le village global finit par s'établir, avec l'anglais comme langue, avec la culture américaine comme base commune. Que la paix dans le monde est arrivée, que les peuples s'entendent, que les hommes vivent d'amour, que les armes sont jetées aux cochons... C'est beau rêver, mais c'est pas mon point. La belle monoculture mondiale, supportée à travers le monde par tous les beaux rapprochements internationnaux du vol en avion et de la technologie d'Internet. On se retrouve alors avec une belle toile.
C'est très beau, très fragile. De la même manière que de compter sur une seule plante pour alimenter tout un pays est catastrophique quand une maladie s'attaque à cette unique plante (pensons au maïs transgénique, tellement "jaune et juteux" qu'il avait plus aucune résistance aux maladies). Transférons ça dans le concret. Tout le monde veut chercher dans une même direction; dans l'art, avec le post-modernisme, l'effet en est atténué, alors ça donne pas forcément l'idée de la catastrophe.
Passons maintenant à un autre niveau. Le niveau politique. S'il y a un seul gouvernement, cela signifie qu'il y a une seule manière de gouverner. Que le phénomène d'essai et d'erreurs peut être catastrophique si le choix n'est pas fonctionnel. On apprend de l'infortune de son voisin, bien souvent... Mais si l'humanité n'a pas de voisin, on perd quelque chose de la diversité. La Chine a présentement décidé de s'attaquer à la conquête de l'espace (un sujet pour un projet discours, on dirait!), en calculant que dans plusieurs années, tenter d'installer une station sur la lune. Cela a fait bouger bien des gens.
L'existences d'entités distinctes crée un dialogue, une sorte de discours perpétuel qui est le lot du développement de l'humanité. C'est ce discours qui fait que les choses avancent (ou reculent, selon les perceptions). L'évolution exige des erreurs, des essais... Elle exige aussi de ne pas s'asseoir sur ses lauriers en imaginant qu'on est à destination. Aucune espèce arrête de s'adapter, de changer.
Ceci dit, je ne crois pas que dessiner des lignes sur une carte fait un pays, une nation. Que la carte actuelle du monde devrait être maintenue ou quoique ce soit du genre, mais plutôt que la diversité est le moteur de la survie d'un écosystème. Et qu'on le veuille ou non, on fait partie de ce cheminement de l'évolution. C'est pas parce qu'on est la "créature pensante" de la Terre qu'on peut soudainement être libre des mutations constantes de la vie.
Si on remet les 2 pieds sur Terre, on revient au présent et on regarde la politique, les arts, la science et tous ces domaines, on se rend bien compte que le village n'est pas pour demain. Ni même pour bientôt, si ça arrive jamais.
Croyez-vous qu'un jour nous puissions n'avoir qu'un seul peuple, l'humanité? Il y a un bouton commentaires là-dessous si le coeur vous en dit!
2 commentaires:
Bonjours Carl.
Je croix qu'un village global serait la preuve que l'homme devient de plus en plus «rien». Ce village empêcherai l'évolution, car comme tu as dis (pas en ces mots): Les peuples forment les cultures qui forment les idées qui provoquent l'évolution. Si tous on la même culture la fin de l'homme sera. Si tous son blanc ou noir ou jaune, comment pourons nous survivre? Notre sociétée deviendra xénophobe, traditionaliste et ultra-concervateur, car le changement amêne les guerres... Qui sont, malheureusement, le facteur le plus puissant pour pousser l'homme à chager.
Chaps.
Je suis bien d'accord avec tout ceci.
De toute manière je crois que l'humanité ne deviendra jamais un ''tout'' car nous sommes une espece qui ce multiplie individuellement et qui pense en majorité a soie-meme avant l'espece en soie.
Deplus ma mère m'a déja dit quelque chose; (les mamans ont presque toujours raison) l'être humain ne fait rien sans en tirer un minime avantage, peut importe lequel, cela dépend de sa perception de la vie.
Ensuite en groupe nous avons la tendance a nous rediviser en d'autre plusieurs plus petit groupe, donc peut importe l'effort pour ce rassembler en un ''tout'', le lot ce redivisera de toute manière pour reformer d'autre groupe ayant des avantages communs a tirer ensemble ou entre eux.
Pour ce que Chaps stipule et bien en effet malheureusement la guerre est un atout pour l'homme, dure a accepter comme réalité, mais comme mon ami dit plus haut...c'est ce qui fait avancer les choses...l'esprit compétitif du plus fort qui survit.
Pour survivre il faut évoluer et pour évoluer, parfois il faut marcher sur la tête d'un autre...peut son ceux qui peuvent s'avouer a eu même qu'il en est nécéssaire ainsi, mais c'est un fait.
Chaque chose bien a besoin d'un mal, car sans ce mal, la conception du bien s'efface et le bien devient banale....l'abus de chocolat blanc concentré un d'un gout incroyable...mais le mal de ventre suivit d'un mal de tête a s'en faire sauter les neurones nous fait découvrir a quel point il y a quelque minute ce chocolat était si doux.
(Ensuite on y repense avant d'en manger...jusqu'a ce qu'on puissent plus s'en retenir et la le cycle recommance...c'est la meme chose pour la guerre)
Je trouve d'ailleur que l'idée d'un ''Village Globale'' serais tout a fait emmerdant, aussi bien cloner l'humanité entière et effacer sa faculté a être unique...ensuite les balancers dans la nature pour qu'il ce reproduise banalement sans imagination et sans différance.
Du moin c'est ce que j'en pense.
Bonne journée!
Adam
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