mercredi 10 février 2010

Découvertes en séquence

Nous avons réussi à retrouver l'ADN d'un homme qui a vécu il y a 4000 ans à partir de cheveux retrouvés sur la dépouille. En plus de découvrir que la calvitie est loin d'être un problème moderne, cette étude de 79% du génome a pu être effectuée parce que le corps reposait au Groenland. Ce qui est remarquable, c'est qu'on peut maintenant affirmer que cette peuplade n'est pas l'ancêtre des Inuits de l'endroit, même si on le surnomme "Inuk" (qui veut dire humain). En fait, son plus proche parent se retrouve en Sibérie. Nul ne sait ce qui est arrivé à ces Saqqaqs, ni comment leur disparition est survenue, mais si la Russie veut s'approprier ce coin de pays, ils ont désormais une revendication de peuple natif indéniable.

2 commentaires:

Oscar Chica a dit...

L'ADN humain le plus ancien qui soit à l'étude présentement est celui de l'autre espèce humaine, les Néanderthals, disparus il y a plus de 30 000 ans:

http://www.hominides.com/html/actualites/adn-genome-neanderthal.php

Carl inc. a dit...

J'aimerais commenter, sans avoir l'air de te rabrouer...

Premièrement, l'humain et le Néanderthalien sont deux espèces distinctes... De plus, nous n'avons même pas 1% de ce génome, on dirait.

Ce qui fait la grande différence, c'est le ±79% d'un seul individu, pas des traces tirés de plusieurs individus différents, qu'on met ensemble comme des bouts de casse-tête de différentes créatures; si on prend un bout de ton ADN et du mien, et de bien d'autre et qu'on met ça ensemble, on n'aura pas forcément un "humain" au sens strict, ni même une créature viable