lundi 4 janvier 2010

Pendant mes vacances...

Même si je prends parfois des vacances, je n'arrête pas pour autant de m'informer et durant cette belle saison, plusieurs éléments ont attiré mon attention. Mais allons-y par sujet, comme dans les jours du Radotages original, d'un passé si lointain.

Pendant que la police de Malaisie emprisonnait des couples pour avoir consommé leur union avant le mariage, pendant qu'un site de rencontres se débarrassait de 5000 personnes ne répondant pas à leurs standards de qualité (trop gros), des scientifiques ont tenté de prouver que le point G n'était qu'une fable. Si des jumeaux identiques ne semblent pas avoir le point G en commun, pas plus que les gens ordinaires, et qu'il n'y a rien qui le définisse nettement physiologiquement parlant, rien ne le différencie d'une autre légende urbaine.

Pendant que des scientifiques souhaitaient enfin se poser la question éthique des droits du dauphin, dont on sait maintenant qu'ils ont ce qui nous définit comme des individus, pendant qu'on découvrait une espèce proche du homard qui se nourrit de bois, pendant qu'on découvrait que les chimpanzés comprennent et ne craignent pas tellement le feu, pendant qu'on décrivait le cas clinique d'un homme ayant reçu des poils de tarentule dans l'oeil, on découvrait enfin quelle était la source de l'infection qui décime les diables de Tasmanie. En effet, les tumeurs au visage qui accompagnent la mort de ces créatures sont peut-être sur des individus génétiquement différents, mais ont une ADN commune, et c'est donc la même tumeur qui se transmet d'un individu à l'autre... Comme cette tumeur parvient à déjouer le système immunitaire et prendre racine, il ne reste qu'à déjouer ce mécanisme. Et peut-être, si nous sommes chanceux, on pourra tirer un exemple pour aider la conception de médicaments contre le rejet.

Ah, tant de choses intéressantes... Le service régulier reprend jeudi! À bientôt!

2 commentaires:

Oscar Chica a dit...

Le point G, une fable ? Je crois que ceux qui sont capables de considérer le point G comme une fable ont peut-être en commun avec celles qui doutent de l'existence de l'orgasme une chose : ils/elles ne l'ont pas atteint !

Carl inc. a dit...

On peut dire la même chose de Dieu, que ceux qui ne croient pas n'ont pas encore eu l'illumination, et les deux ont autant de preuves de leur existence.

Peut-être que c'est juste l'effet placebo!