L'Angleterre va se doter de 10 nouvelles centrales nucléaires, sans consultation publique, sans débat. Plusieurs de leurs vieilles stations ont atteint leur durée de vie et souhaitent éviter d'entrer dans un débat de société pour simplement rebâtir leur réseau énergétique. Ils veulent aussi intégrer la combustion «propre» du charbon et les énergies renouvelables dans leurs décisions futures. Sous prétexte de prendre des décisions qui auraient dû être prises voici 10 ans, ils se lancent à pleine vapeur, faisant fi du processus démocratique.
Dans cette trinité de choix énergétiques, le nucléaire est un entre-deux efficace entre le charbon et le durable, mais si des gouvernements précédents n'ont pas réussi à agir en ce sens à cause de la levée de boucliers, il y a peut-être quelque chose à faire. D'un autre côté, il ne faut pas compter sur les conseillers scientifiques du gouvernement anglais, qui peuvent se faire congédier pour avoir donné une opinion scientifique. Nous sommes chanceux, au Québec, avec notre hydroélectricité. Un gouvernement majoritaire n'a pas autant d'incitatifs pour aller vers des énergies sales!
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