La chatte d'une voisine a eu ses petits chatons (surnommés rats à ce jeune âge, mais donnez-leur quelque jours et ils devraient être mignons...). Elle a moins de 6 ans, et pourtant, elle pourra enfanter jusqu'à sa vieillesse, alors pourquoi la femme humaine n'a pas cette capacité, et est même pénalisée physiquement au-delà d'un certain âge?
Une étude de grande envergure semble donner une réponse surprenante: elles seraient utiles comme grand-mères. Mais des études précédentes arrivaient à toutes sortes de résultats. Pour réussir à mettre de l'ordre et prouver cette théorie, une méta-étude a mis en lumière l'élément qui manquait. Tout dépend de quelle grand-mère et du sexe de l'enfant. La meilleure interaction est entre une grand-mère paternelle et une petite-fille. La théorie veut que ce soit une question de chromosome, mais dans tous les cas, un débat vient d'être réglé. Reste à savoir s'il n'y a pas une explication plus métabolique à la fertilité perdue si tôt de la femelle du homo sapiens.
2 commentaires:
En cherchant, j'ai trouvé rapidement (vive google!) un site personnel qui analyse les espérances de vie :
http://bernardgagne.ifrance.com/ch/ae3/ae31espv.htm . L'homme semble avoir fait plusieurs recherches, puisqu'il appuie ses faits avec quelques auteurs.
Mais en gros, historiquement, compte tenu que pour une bonne partie de l'humanité, on ne se rendait pas jusqu'à 40 ans, je me demande si ça valait encore la peine que les femmes puissent être fertiles au delà de ça.
La ménopause entraîne une baisse du métabolisme; ce qui devait être certainement utile quand la nourriture se faisait rare et devait aider l'individu à survivre.
Mais ça revient alors à ta question : si la diminution du métabolisme aide à la survie d'un individu qui ne se reproduit plus, en quoi la survie de cet individu avantage-t-il l'ensemble de l'espèce?
Je crois que c'est nettement plus favorable alors, dans une société, là où il existe des relations de dépendance et le besoin de transmission du savoir des aînés vers la jeunesse.
Intéressant, toutefois je ne crois pas que tu devrais considérer l'espérance de vie, vu le taux de mortalité infantile vraiment très élevé au cours des siècles passés. C'est difficile d'en avoir une idée précise, mais Otzi a vécu jusqu'à la cinquantaine, ce qui prouve qu'il y avait quand même quelques vieux... J'ai l'impression qu'on donne toujours trop d'importance à ce facteur; mais dans l'ensemble, peut-être avons-nous affaire à un évènement qui draine les ressources de toute une société, et qui demande donc des limites pour la survie de groupes de primates?
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