La Cyberpresse a rarement des articles purement de bonne vieille science, mais préfère les histoires avec de beaux gros titres hyperboliques. Et si le titre vient de l'Agence France-Presse, qui leur fournit l'article dont je m'entretiendrai aujourd'hui, c'est d'autant plus troublant. Alors, lorsqu'ils suggèrent que les groupes ethniques sont une histoire montée de toutes pièces, je suis en parfait accord avec le principe, mais moins avec la science. En étudiant les chromosomes et l'ADN mitochondrial d'un groupe d'Asie centrale composé de nomades et de sédentaires, ils ont découvert que les preuves génétiques n'appuient pas cette délimitation.
Toutefois, il y a quelque chose de troublant dans la manière de pouvoir déterminer par un groupe de moins de 1500 personnes la diversité humaine. Qu'elle soit mise en doute, peut-être, mais la variété de l'ADN me fait douter que ce soit terriblement concluant, surtout après qu'on ait pu noter avec autant de précision le mouvement des populations à travers le temps grâce à l'ADN. Est-ce que c'est que cette étude ne voit pas le problème dans son ensemble? Que le titre exagère une réalité beaucoup plus ciblée? Franchement, une critique plus étoffée demanderait une compétence que je ne possède pas encore; mais je crois déjà qu'il faut prendre ça avec un grain de sel!
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