vendredi 1 mai 2009

Préfecture vivante

Dans la préfecture d'Oita, au Japon, le taux de suicide est plus bas qu'ailleurs au Japon. Des scientifiques ont découvert que ce secteur avait la plus haute concentration de lithium dans leur eau de robinet. La corrélation entre la quantité de lithium dans l'eau et le taux de suicide semble tenir la route, pour l'instant.

Ce qui veut dire qu'au lieu de traiter les individus à la pièce, on pourrait en rajouter une petite dans notre eau pour obtenir des résultats. Mais bien évidemment, cela n'est pas sans risque, d'autant plus qu'on ne devrait pas consommer la forme médicamentée durant une grossesse. Si une quantité minime a quand même un effet sur les suicides, j'ose croire que le risque de cet effet secondaire sont peut-être négligeables, mais seraient quand même préoccupantes, surtout pour les couples qui ont déjà de la difficulté à obtenir descendance.

3 commentaires:

Oscar Chica a dit...

"Ce qui veut dire qu'au lieu de traiter les individus à la pièce, on pourrait en rajouter une petite (quantité) dans notre eau pour obtenir des résultats."

Cette proposition m'inquiète. S'il fallait que les gouvernements s'immiscent dans nos vies au point de décider de nous administrer de la médication sans notre demande... D'accord pour l'iode dans le sel de table, vu qu'on peut toujours choisir d'acheter du sel de mer non-iodé ; mais s'il fallait que je sois obligé d'acheter de l'eau embouteillée pour ne pas avoir à absorber le lithium dans l'eau du robinet, voilà qui ferait trop plaisir aux multinationales de l'eau.

Et, de plus : as-t'on considéré les impacts du lithium sur la vie aquatique ???

Le Cardinal a dit...

Ce n'est pas une bonne idée, le lithium a été utilisé pour traiter des patients bipolaires, mais il a des effets terribles à long terme.

Carl inc. a dit...

L'idée est que dans certaines eaux, nous en avons une quantité "naturellement" plus grande. Je ne crois pas que cela soit une solution appropriée, mais cela porte clairement à réfléchir sur ce que les différences en "eau potable" pourraient avoir comme conséquence sur notre vie, sans qu'on le sache.