vendredi 8 mai 2009

Penser ou faire?

Notre conscience du mouvement est quelque chose de fascinant. Il m'arrive de faire bouger mes doigts et de me surprendre que ce soit aussi naturel. Mais de savoir que la conscience du mouvement et le mouvement lui-même sont à deux endroits distincts dans le cerveau, c'est d'autant plus troublant. Si on stimule précisément une zone de votre cerveau, vous pourriez faire un mouvement sans vous en rendre compte et dans une autre, vous serez persuadé de l'avoir fait sans bouger.

Bref, ce qui veut dire que peu importe ce qu'on fait, c'est l'intention qui compte dans la conscience, mais que c'est l'acte physique qui importe dans le concret. On peut bien souffrir de dilemmes éthiques!

1 commentaire:

Angélique Soleil Lavoie a dit...

C'est intéressant, ça me fait penser à un réveil unique en son genre, il y a deux-trois ans, où je « sentais» mon bras bouger et s'élever, ou mes doigts se déplacer, mais où j'avais le feedback visuel quelques secondes plus tard, un peu en effet stroboscopique.

J'étais persuadée d'être éveillée mais j'avais expliqué le tout par un décalage perception/action, comme si certaines parties du système ne s'était pas complètement éveillées.

Coq à l'âne et cela dit : j'écrirais bien pendant ton absence. Je crois que notre soviétophile favori voulait aussi participer, ça ferait une belle collaboration.