La substance qui donne son piquant au piment est la capsaïcine (8-méthyle N-vanillyle 6-nonénamide). Contrairement à la croyance populaire, la capsaïcine ne brûle pas la bouche, mais stimule les nerfs de façon à provoquer une sensation de brûlure. Or, pour calmer cette sensation de brûlure, le corps produit des endorphines, ces hormones qui agissent comme analgésiques et qui ont un léger effet euphorisant. Le mangeur de piments recherche donc à travers la brûlure du piment sa dose d'endorphines et, comme tout drogué, il augmente constamment la dose pour retrouver le même plaisir. Ceci expliquerait le fait que les Thaïlandais, qui pimentent leur nourriture avec un apparent sadisme, semblent tirer autant de plaisir d'une substance qui devrait normalement provoquer un déplaisir intense.
Les piments donc, en plus de favoriser les sécrétions digestives, agiraient comme une drogue légère. Voilà de quoi rendre un repas d'autant plus appétissant !
Collaboration spéciale de Oscar Chica
1 commentaire:
Si on ne vient pas qu'à penser que le sucre en est une, que le café en est une, que l'alcool en est une.
Tellement de diversité dans les drogues, presque aussi variées que la palette de couleurs des humeurs de notre existence.
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