Il y a un article de fond intéressant, sur le site de livescience.com, présentement. Il parle de la transformation de notre cerveau au contact des nouvelles technologies. Ils disent entre autres que la recherche d'une information synthétique pourrait nuire à la compréhension aprofondie d'un sujet. C'est purement théorique, mais j'ai l'impression que le risque existe.
Ça me fait penser que si un jour j'ai l'honneur de devenir père, j'aimerais bien pouvoir prendre le temps de faire des projets de longue haleine avec ma descendance (cabane à oiseau, etc.), pour montrer que mettre du temps et de l'effort dans un projet amène quelque chose de plus. Ce que j'essaie de dire, c'est que l'éducation d'un enfant n'est pas seulement faite par Internet; il est supposé y avoir aussi des parents qui donnent d'autres outils.
J'imagine qu'en faisant une recherche sur Google, je pourrais savoir lesquels.
2 commentaires:
Je suis convaincu que la technologie peut, en augmentant certains potentiels humains, en diminuer d'autres. L'écriture, par exemple : c'est la plus grande invention de tous les temps, qui a permis un progrès foudroyant dans tous les domaines de la science humaine. Mais d'un autre côté, je suis convaincu qu'elle a diminué notre capacité à MÉMORISER, puisque l'écriture nous permet de déléguer cette fonction à nos carnets de notes !
Je suis d'accord avec l'idée, mais pas l'exemple...
Le bouche à oreille n'a jamais été terriblement mnémotechnique et explique en grande partie la multiplicité des versions de plusieurs mythes et légendes. De plus, le paysan médiéval pouvait apprendre dans sa vie un nombre de choses égal à un seul journal du samedi, selon une source peu digne de foi... Dans ce cas, le fait que l'écriture calcifie le propos réduit la dérive de différents et augmente le nombre de choses auxquelles une personnes se doit de se souvenir, ce qui fait en sorte que, plus sollicitée, elle se développe plus.
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