Selon une étude, la télévision, qu'on le veuille ou non, peut nous rendre plus ou moins raciste, dit-on. Si la personne est dans une position défavorable socialement ou l'inverse, cette étude tend à prouver que nous sommes affectés. Ah, mais si on n'avait que des scripteurs géniaux, on n'aurait jamais à faire de telles études.
J'ai eu l'immense plaisir de voir un documentaire sur Albert Speer, dans lequel certaines scènes étaient entremêlées de scènes de fiction dans lesquelles on voyait les deux côtés du personnages... Mais comme la vision manichéenne des États-Unis a cours dans les médias et dans l'imagerie populaire, comment faire autrement?
Et si on ne peut peindre personne sous un jour défavorable s'il est d'une certaine culture ou l'autre, va-t-on devoir en faire des héros ou les exclure des ondes pour ne pas blesser? Dans le domaine de l'écriture, lorsqu'on manie avec finesse, on peut éviter la plupart des écueuils. Et rares sont ceux qui empêchent vraiment une fine plume de reprendre du service. Reste que ce ne sont pas tous les esprits qui sont aussi fins.
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