jeudi 20 septembre 2007

Des dinosaures et une quête de la liberté

Dans le monde de la paléonthologie, on découvre régulièrement des fossiles seuls. Mais dernièrement, on a découvert plusieurs enfants dinosaures de la famille du tricératops au même endroit. Ce que ça veut dire? C'est que l'interaction sociale de ces reptiles étaient évoluée, développée au point qu'ils interagissaient entre eux avant que la sexualité rende la chose nécessaire.

Bref, comme la majorité des oiseaux et contrairement à plusieurs lézards modernes, les dinosaures avaient une vie sociale riche et variée. Étrange, non? En fait, c'est assez amusant de voir que malgré que l'albertosaurus soit un animal de meute confirmé, qu'on dissocie encore les comportements sociaux des dinosaures avec celui des troupeaux modernes.

Bien sûr, il ne faut pas généraliser et sauter immédiatement aux conclusions, mais si ce qui marche aujourd'hui dans une dynamique de groupe a été forgé et mis en place par l'évolution, ne serait-il pas pensable et préférable d'assumer par défaut que l'évolution va probablement reforger de manière similaire d'autres espèces avec les mêmes besoins sociaux parce qu'il doit exister un système plus efficace que les autres et que par la force des choses, la nature tend toujours vers l'efficacité?

Ce qui m'amène sur le fameux débat éthique de laisser des gens faibles, que la nature n'aurait pas laissé survivre, contribuer au patrimoine génétique. Je trouve l'idée abjecte, mais si on prend l'idée à revers et qu'on se dit que de laisser ces gens contribuer au patrimoine génétique, c'est en quelque part se libérer finalement des chaînes de l'évolution, la perspective est beaucoup plus positive!

Aucun commentaire: