mercredi 22 août 2007

Mordre la poussière entre l'arbre et l'écorce

À défaut d'avoir ailleurs où aller, une peuplade africaine déplacée a eu le droit de réintégrer un parc national de l'Ouganda. Bien évidemment, leur peuplade avait du bétail et ont décidé de se protéger des prédateurs en les empoisonnant. Vous pouvez vous imaginer qu'un parc nationnal attirant des touristes est une mine d'or pour certains africains et absolument sans conséquence pour les fermiers.

Et pourtant, c'est leur terre ancestrale; ils croient sûrement qu'en faisant semblant de suivre les règles (car ils nient tout, même devant des preuves accablantes), comme c'est leur ancien chez eux, tout devrait leur être permis. On fait ce que l'on veut chez soi, non?

Et c'est là tout le problème. Il n'y a pas un centimètre carré qui n'est pas la zone ancestrale d'un humain ou d'un animal quelconque et le problème est toujours que la préservation demande qu'on sépare les humains... Et pourtant, la survie semble demander de simple fermiers de tuer des prédateurs utiles aux touristes... Parlant de ça, voici une petite citation intéressante:

Tel qu'énoncé dans la Convention définitive des Inuvialuit et l'Entente de
Tuktut Nogait, les bénéficiaires inuvialuit ont le droit de récolter à des fins
de subsistance dans le parc. La chasse commerciale ou sportive n'est pas
autorisée à Tuktut Nogait.


La subsistance? Aussi bien dire que ce n'est pas un parc nature du Canada, mais bien un club privé de chasse pour les Inuits. Parce qu'il en faut toujours un peu plus que moins pour survivre...

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