mercredi 6 décembre 2006

[Radotages]: "Quand parler de religion à un enfant?"

Un article du site de nouvelles de la BBC, sur les croyances religieuses. L'homme en question parle d'être un agnostique convaincu, versus de l'athéisme pur. Il revendique son droit au questionnement et de vivre sans forcément avoir de réponse dans un choix ou dans l'autre. Les religions me fascinent et me dérangent; vous l'avez souvent vu, mais sans être d'accord, je suis touché par sa demande que les choses ne soient pas noires ou blanches...

C'est vraiment fascinant, parce qu'il dit que l'incertitude est vraiment très détesté par l'humain et que les remises en question sont importantes. Plusieurs commentaires de religieux et d'athés à la fin de l'article ont attiré mon attention et en particulier celui-là.

In my opinion we atheists are passionate and vocal about our (lack of) belief because we see the harm which centuries of allowing religion to overrule thought has done. Religion would be a fine thing if we could let each man or woman decide his or her own belief; however that would mean no family pressure, no Sunday school, no faith schools, no baptism and no teaching of any religion until of an age to understand.
Geoff Winkless, Leicestershire, UK

Ce qui est vraiment intéressant, c'est que justement, la religion prend sa place durant l'enfance, et que lorsque l'humain atteint l'âge de la raison (qui varie de personne en personne), cela fait déjà partie de son folklore personnel alors il serait fallacieux de dire que les gens ont une liberté de religion. C'est un point non seulement valide, mais qui m'a fait prendre conscience de quelque chose d'autre.

Dans l'enfance, si on parle de religion a un enfant, de miracles et de magie, de Cendrillon et de Jésus (et je respecte le Nouveau Testament dans la mesure où Jésus avait des vues révolutionnaires à l'époque pour faire avancer les droits huamins), tout semble fonctionner dans un monde parfait. Mais commencez à parler de religion à un ado ou un adulte et je vous parie qu'il va vous rire au nez, trouvant la chose relativement stupide.

Croire que l'expérience spirituelle personnelle est purement religieuse est aussi fallacieuse; peut-être que ce « neutre » aurait un profond sentiment religieux et ne se reconnaîtrait pas dans la religion de ses parents. Bien évidemment, dans la majorité des cas, ce serait hérétique de ne pas transmettre la religion aux enfants, un crime... Donc, la liberté de religion est quelque chose de fondamentalement fallacieux.

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