Je suis une personne tolérante et ouverte, qui croit que les gens devraient être libres de faire toutes les excentricités qu'ils le souhaitent tant que ça ne blesse pas l'intégrité physique ou psychologique d'une autre personne. (Qu'une personne soit choquée par le comportement de l'excentrique passe très bien à mes yeux, mais qu'ils soient traumatisés ou violentés par quelqu'un n'est pas la même chose.) Et le cas des psychopathes me trouble, en partie parce que je ne tolère pas leurs agissements, mais d'autre part parce que je suis triste de voir que ces gens ont besoin d'aide pour pouvoir vivre en société.
Ceci étant dit, je ne suis pas seul à le penser. La psychopathie commence à être vu non plus comme un problème duquel la société doit se défaire, mais plutôt comme une maladie. (Ceci étant dit, je me demande si l'expression de la psychopathie n'est pas déclenchée durant la jeunesse, par une éducation mal faite, et que d'autres personnes peuvent vivre une vie normale tout en ayant des symptômes similaires. Mais je m'éloigne de mon propos...) Toutefois, une nouvelle théorie, appuyée d'images de cerveaux de psychopathes et d'être dits normaux.
Selon le texte de la BBC, le psychopathe ne comprend pas vraiment la souffrance qu'il cause. Mais plus encore, les parties de son cerveau reliées à l'empathie, ou plus précisément à reconnaître les émotions chez l'autre n'est pas développée. Ironiquement, ils sont très capable de comprendre le sourire d'une personne, mais ne peuvent interpréter correctement les visages de peur et de souffrance chez l'autre. Ils sont loin d'une pilule miracle, mais ça vient donner de l'eau au moulin d'une rémission éventuelle.
Un des pères de la génétique croyait que la psychopathie serait un jour chose du passé grâce à la génétique, mais je ne suis pas forcément de cet avis. Même si on donne des pilules contre la psychopathie à quelqu'un, va-t-il vraiment vouloir subir le traitement à long terme? Ne risque-t-il pas de trouver son empathie nouvellement acquise comme une forme de faiblesse? Ne risque-t-il pas de ne pas prendre sa médication, ramenant à néant tous ces efforts?
Sans l'aide appropriée de spécialistes, je parierais que ce ne serait pas efficace sur le long terme... Ah, le plan humain! Même les plus belles idées médicales, les plus logiques, les plus limpides, demandent quand même du travail sur le plan humain... Dire qu'on a offert de la médication gratuite à 100% des psychopathes dangereux reste un chiffre. L'enrayer serait vraiment autre chose.
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