Même si je trouve certaines découvertes fascinantes, et que je me pose un million de questions sur l'avenir, il faut dire que j'ai parfois tendance à être cynique. Aujourd'hui, je suis motivé entre être cynique et fasciné. La nouvelle en question est la découverte du gêne responsable de la valeur nutritive du blé. Toutefois, pour l'instant, ils n'ont réussi qu'à le rendre plus long à pousser et moins nutritif. Mais s'ils parvenaient à activer ce gêne en sens inverse, on aurait du blé à croissance plus rapide et plus nutritif.
Le grand plaisir de tout ça, c'est de voir que de la xénogénétique est laissée de côté au profit de l'amélioration des qualités intrinsèques à une plante ou à un animal, ce qui me fait de moins en moins craindre le syndrôme de l'apprenti-sorcier. De plus, les féculents sont une grande part de l'alimentation de bien des gens (et une très grande partie de la mienne). Si ça peut être plus nutritif, tant mieux. Ça va peut-être aider à vaincre l'armée de produits chimiques qui sont dans notre nourriture.
Mais il y a un mais... Ou peut-être plus qu'un, à vous de juger... Le gros problème est le fait que ça va encore tomber entre les mains de Monsanto et d'autres entreprises qui n'ont pas l'intention de donner un coup de main aux pays du tiers-monde, mais plutôt de s'enrichir avec ça. Rien n'est plus triste, en fait. Et ça, c'est sans compter le blé qui brûle dans les prairies canadiennes.
Dommage, non? Pourtant, ça a l'air d'une bonne idée. Le positivisme scientifique, c'est dommage, parce que ça ne tient pas compte de la nature humaine.
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