De retour après une longue absence, par colère, principalement... Voici le premier d'une série de radotages sur les hommes et les femmes. On dit souvent que les hommes et les femmes sont différents, qu'ils sont des êtres avec des typologies différentes. Physiologiquement, certaines différences sont certes... euh... proéminentes, si vous me pardonnez l'expression, mais il reste que plus profondément que ça, ça pose une question plus sérieuse.
Est-ce que les différences entre les sexes sont de nature sociale ou de nature instinctuelle? La première chose à dire, de toute manière, c'est que c'est très difficile pour un être humain d'être élevé en absence de toute société. Même un enfant élevé par des loups possède effectivement des acquis de nature sociale. Donc, je ne peux qu'échaffauder des théories, comparer des sociétés historiques et tirer des conclusions que je ne pourrai prouver. Aujourd'hui, dans cette première partie, je parlerai des tâches attribuées aux hommes et aux femmes.
Le premier exemple que je veux aller chercher, c'est celui des amazones. Je ne parle pas du stéréotype de la femme de la nature peu habillée. Non, je parle de ce peuple historique (ou peut-être simplement légendaire) qui, diront certains, se coupaient un sein pour pouvoir tirer parfaitement de l'arc, un peuple de chasseresses matriarcal. Ce peuple donne le travail traditionnel de la chasse et de protéger le village à la femme, qui traditionnellement revenait à l'homme. Non, je sais, ce n'est pas un peuple armée de longues épées et d'armures lourdes, mais ce n'est pas exactement la chose la plus efficace dans une forêt...
(De plus, j'ai vu un documentaire où ils disaient que les préférences masculines, peu importe la bedonnance, s'arrêtaient surtout sur des rapport entre la taille et les hanches de 70%, ce qui signifie qu'au travers les âges, ce type de profil physiologique a été préféré et a forgé la physionomie féminine... (La physionomie masculine aussi a des questions de proportions...) )
Dans le cas des amazones, la femme prend le travail traditionnel de l'homme. Et voilà là où je voulais en venir. Pour faciliter la répartition des tâches, au travers de l'histoire, certains rôles et stéréotypes ont été donnés à l'homme et à la femme. Toutefois, dans certains cas, la répartition était différente. Comme autre exemple, on peut citer les sociétés matriarcales de certaines tribus amérindiennes, qui donnaient le travail de l'agriculture à la femme, ce qui lui donnait la position sociale dominante... Notre culture traditionnelle à nous nous fait penser à un fermier, qui travaille la terre et sa femme qui fait de la nourriture et qui s'occupe des enfants.
Certaines tâches SEMBLENT mieux adaptés à une des 2 typologies, mais que dépendemment des circonstances, ça ne peut qu'être une apparence. La musculature brute de l'homme peut avoir l'air d'être mieux adaptée à la guerre, mais l'agilité et la résilience plus grande de la physionomie féminine seraient 2 atouts majeurs et qui feraient toute une différence.
Ces répartitions... Toutes ces images qu'un tel métier va à tel sexe commence à s'estomper un peu, dans la modernité, mais je crois que c'est surtout les images qui gardent certaines barrières. En fait, on commence à comprendre que au-delà des sexes, le métier va surtout avec le tempérament, surtout avec le caractère de l'individu. Ce n'est donc pas là qu'il faut chercher la véritable distinction entre les sexes...
Ou peut-être ai-je oublié quelque chose? J'attends vos commentaires!
3 commentaires:
Biologiquement, hommes et femmes sont différents.
Les hommes ont, dans la majorité des cas, des habilités spatiales supérieures à celles des femmes, ce qui les rend plus apte à effectuer des actions mentalement et à les reproduire physiquement.
Les femmes ont des habilités communicatives généralement supérieures aux hommes, ce qui fait en sorte qu'elles sont à mêmes de mieux interpréter et comprendre les actions d'autrui.
Les différences entre les capacités s'amenuisent au fil du temps, parce que le mode de vie occidental favorise une dépolarisation des habilités dans tous les genres.
Il me semble que la pertinence de savoir si il existe ou non une différence sociale ou instinctuelle est mal définie, au sens où oui, nos habilités primaires prépondérantes orientent nos activités et c'est en pratiquant ces activités que nous devenons encore meilleur, de sorte que la distinction est d'abord d'ordre biologique puis par intérêt. En somme, ce sont les champs d'intérêts (majoritairement semblable entre individu du même sexe) qui font en sorte que les différences se perpétuent.
Quant à parler des relations de pouvoir, je préfère garder cela pour un autre débat.
Toutefois, j'aimerais t'apporter un commentaire que j'ose croire pertinent. Est-ce que cette différence est réellement vérifiable physiquement? Est-ce qu'elle n'est pas causée par des causes sociales? Est-ce qu'elle n'est pas causée par la sélection naturelle?
Pour ce qui est de la dépolarisation occidentale, j'aimerais te rappeler que l'occident a relégué la femme au balcon de la grande pièce de l'histoire pendant un nombre de siècles assez considérable et que je ne crois pas que ce patriarcat, qui est cet état polarisé, qui soit vraiment le mieux pour tous.
Ces questions sont difficiles, selon moi, parce qu'elles sont difficilement vérifiable. Toutefois, la question de l'homosexualité et de la différence marquée dans l'expérience humaine laisse croire qu'il y a une variété assez grande de types de personnalité et qu'il est difficile de discerner ce qui est dû au sexe, à l'éducation, au climat social, etc.
Mais crois-tu vraiment que cela soit intemporel, comme différence? Ou simplement né de la nécessité?
Je crois que l'erreur ici est de catégoriser autant. En effet, je ne crois pas qu'on puisse se poser la question car tout est instinctuel à la base. Les acquis que nous possédons tous proviennent pour la plupart de l'instinct qui nous pousse à développer certains talents plus que d'autres.
Exemple: le langage. Depuis très longtemps le langage est considéré comme acquis, hors récemment certains chercheurs ont avancé l'idée que le concept de langage (communiquer en faisant des sons) est inné et non acquis, puisque les jeunes enfants (je parle ici d'enfants n'ayant pas atteinds la parole dans leur développement) tentent de communiquer sans connaitre la structure complexe qu'ils développeront plus tard. (vocabulaire) Je dirais donc que le langage est à la fois inné du fait que tout être humain cherche a se faire comprendre même s'il n'a aucune idée de l'existence du vocabulaire et à la fois acquis du fait que nous acquéront le vocabulaire avec l'aide d'autres individus.
Pour en revenir à cette différence entre hommes et femmes, il est prouvé qu'elle s'amenuise de plus en plus dans les sociétés industrialisées. La sélection naturelle joue certe un rôle dans la différence tel que l'a remarqué Carl cependant la sélection naturelle est, par nature, innée et non acquise, donc la différence, si elle n'étais marquée que par la sélection naturelle (et d'ailleur je crois que Carl parle plutôt de la sélection sexuelle qui est une théorie complémentaire de la sélection naturelle) serait inné, biologique, génétique. Le ratio dont nous parles Carl est véridique, (et oui je l'ai vu le documentaire) seulement ce ratio est décisif car c'est celui qui indique le plus de chances de reproduction chez la femme sans oublier les attributs mamaires qui indique la capacité de la femme à bien nourrir la descendance.
De nos jours les critères de beauté se ressemblent partout sur la terre à quelques exeptions près, et bien que maintenant ils commencent à changer, ces critères peuvent être qualifiés d'universelles. Ces critères changent maintenant car nous commencont à peine à évoluer et que les anciens critères ne sont plus synchronisés avec les besoins de la race humaine contemporaine.
Donc, à la base je crois que oui, nous sommes bels et bien mieux conçus pour certaines tâches que d'autres, et que le sexe détermine ces tâches non pas à cause de la société mais a cause de quelque chose de plus profond encore, a cause des besoins de la dite société. Il semble également (dans ce qui nous est observable du moins c'est-à-dire dans les sociétés précédent la nôtre)que les sexes sont divisés et différent au plus profond de notre inconscient car on peux remarquer qu'on n'a pas encore pu observer une société biarcale (je ne crois pas que ce terme existe... ;) )On a toujours droit au matriarcat ou au patriarcat, il faut donc qu'il y est une différence profonde et inconsciente entre les sexes pour qu'aucune société ne se soit développé de façon équitable pour les 2 sexes...
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