L'hépatite C dépend d'une toute petite section de l'ARN de notre corps pour se répandre. Après avoir créé un bloqueur de cette section, des scientifiques ont réussi à réduire la croissance de la maladie de 99.5% chez un chimpanzé. Cette incapacité de se multiplier est causée par la dépendance de cet organisme à son hôte. La maladie aurait donc beaucoup moins de chances de muter et devenir résistant au traitement. Toutefois, la dose massive nécessaire pour obtenir un tel résultat suscite des inquiétudes.
Malgré que le primate n'avait l'air d'avoir aucun effet secondaire, qui sait ce que ce petit bout de nous change. Le risque d'un effet secondaire malencontreux reste à l'esprit des chercheurs, même si l'effet de la modification ne restera pas à long terme. Mais si cette nouvelle manière de dégriffer une maladie avant de l'achever aux antibiotiques s'avère efficace, nous pourrions nous retrouver à couper l'herbe sous le pied de plusieurs virus.
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