jeudi 9 juillet 2009

Vivre pharmacologiquement longtemps...

Il y a quelque chose d'assez sinistre au sujet de la fin des habitants de l'Île de Pâques. Peut-être est-ce que cette fin due au colonialisme et à la pure gourmandise humaine ne sera pas entendue comme le potent symbole qu'elle est. Toutefois, par un médicament, elle est aujourd'hui le synonyme d'une plus longue vie. Depuis qu'on y a découvert une bactérie intéressante en 1965, un médicament dérivé du nom de rapamycine sert comme médicament anti-rejet. Voyant que cette molécule faisait vivre plus longtemps les vers et les insectes, trois labos américains ont essayé de l'injecter à des souris pour voir le résultat. Je vous le donne en mille: cela leur permet de vivre plus longtemps. De combien de temps? Converti en années humaines, on peut dire l'équivalent de 6 à 9 ans de plus. Le plus beau de l'affaire, c'est qu'il n'est pas nécessaire d'être jeune pour profiter des effets bénéfiques.

Mais il y a un hic. Comme cela sert à éviter les rejets, cela affaiblit notre organisme. Les effets secondaires incluent aussi un plus haut taux de cholestérol, des désordres sanguins et de l'hypertension artérielle. Il ne reste plus qu'à trouver une manière de garder le bien sans le mal et un médicament aussi répandu que l'aspirine pourrait voir le jour... Pour le meilleur et pour le pire!

Aucun commentaire: