Parfois, lorsqu'on regarde à des plantes qui ont des mécanismes de défense sans justification apparente, il faut chercher dans le passé. C'est le cas du Pseudopanax crassifolius, un arbre de Nouvelle-Zélande dont le stade de bouture ressemble aux plantes qui l'entourrent, qui poursuit sa croissance en étant qu'une tige très fine avec de longues feuilles dentelées. Pourtant, à sa taille adulte, cet arbre prend l'aspect normal qu'on s'attendrait d'un feuillu. En observant les données, ce comportement est insensé, ne trouve aucune justification.
Mais si on prend en compte les moas, une espèce de la famille de l'autruche ayant vécu dans les domaines de notre arbre à la jeunesse décharnée, tout s'explique. En effet, cet herbivore aurait eu du mal à repérer l'arbre, aurait souffert l'équivalent de manger une tête de flèche par la base en mangeant la forme adolescente et n'aurait pas pu atteindre les feuilles de la forme adulte. En plus, les habitats connus de ces oiseaux désormais éteints vient encore plus marquer cette espèce, qui s'est développée par une nécessité maintenant inutile.
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