lundi 23 février 2009

La biodiversité, le nerf de la guerre?

Les 34 endroits avec la plus grande biodiversité comptent à eux seuls plus de la moitié des plantes de la planète et 42% des vertébrés. Aussi, ils comportent une grande partie des espèces à haut risque de disparition. Une étude de ces milieux privilégiés a mis au jour le fait que 90% des conflits armés depuis les années 1950 ont eu lieu dans des pays où on retrouve ces zones à protéger.

Bien évidemment, la guerre amenuise les chances de survie de ces espèces, que ce soit par le braconage pour la survie ou la destruction de l'écosystème... Je ne crois pas que la responsabilité morale soit définitivement l'argument à utiliser pour convaincre de tels gens de contribuer à leur préservation... D'autant plus qu'on y retrouve la majorité des 1,2 milliards d'individus les plus pauvres de la planète.

C'est simple, des pays riches de crier à la conservation quand la survie n'est pas un défi de tous les jours. Mais de trouver des solutions qui fasse de cette diversité une richesse ne viendra clairement pas sans efforts, ou si on s'attarde à une pensée magique à peine voilée. Ce débat devrait ouvrir sur des solutions au lieu d'éplorer la mort d'animaux innocents, certes, mais qu'on peut difficilement favoriser au détriment d'êtres humains. Pourquoi pas proposer des solutions comme du micro-crédit spécifique à des projets à saveur de préservation de ces milieux?

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