Il y a 7000 échantillons d'ADN, à Los Angeles, qu'on va jeter sans tester. Pourquoi? Parce que les labos débordent. Encore, 200 affaires ont été abandonnées parce que le délai de prescription est écoulé. Qu'est-ce que ça veut dire? Eh bien, qu'il y a un voleur qui va s'en tirer parce que ça fait 5 ou 10 ans que l'agression a été consommée.
Pourtant, dans l'État de Washington, une loi pourrait bien obliger les cambrioleurs à fournir, eux aussi, leur ADN. À la lumière de la surcharge de travail, de la lenteur et du coût de telles opérations, j'ai l'impression qu'ils perdent leur temps. Je veux bien que l'État garde le code génétique des individus pour des bases de données, mais où ça va finir? Peut-être le jour où les enfants vont devoir donner leur code génétique à la naissance.
Ironiquement, j'ai l'impression qu'il y a de moins en moins de gens que ça dérange, sous prétexte qu'ils ne sont pas des criminels. Et que si ce sont de simples voyous, c'est une bonne chose qu'ils soient fichés par l'ADN. Quel vol va-t-on résoudre par l'ADN? Au lieu de perdre de l'argent sur des mesures futiles, investissez-le pour résoudre rapidement et efficacement des crimes plus graves.
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