Je n'ai jamais été un grand fan de la chasse, pour 1001 raisons. Bien au contraire, ça me répugne profondément, un luxe que la vie urbaine me permet, j'imagine. Mais les chasseurs parmi nous font plus que ce qu'ils croient faire. Ils font évoluer (petite plogue sur cette super série sur Darwin) leurs proies 3 fois plus vite que la normale de la nature...
En étudiant 29 espèces victimes de la chasse et de la pêche, des scientifiques ont découvert que ces espèces ont changé. En fait, les changements sont causés par la sélection des chasseurs/pêcheurs ou par la taille des maille de filets de certains poissons. La conclusion: ces espèces sondées étaient 20% plus petites et se reproduisaient 25% plus tôt qu'avant. Au niveau de la reproduction, c'est préoccupant, parce que la reproduction plus tôt, dans le monde animal, implique moins de progéniture et donc, une croissance de la population de plus en plus lente.
L'article conclut admirablement, en faisant remarquer que le loup choisit le plus petit et le plus faible, pour différentes raisons, mais que cela force l'espèce à devenir plus grosse et plus puissante, tandis que notre façon de faire pousse dans le sens inverse.
Mais allons plus loin que ça encore, avec un exemple. Si les filets des pêcheurs commerciaux ne prennent que les gros thons, est-ce que, vraiment, ce qu'on pêchera, dans un siècle, méritera encore de s'appeler des thons? Est-ce que ça sera la même espèce? Ou même le même goût?
1 commentaire:
La chasse fait réduire la taille et les naissances commenceraient plus tôt ? N'est-ce pas l'idéal de la société américanisée : maigrir et avoir des enfants tôt, pour être dans le mariage?
Publier un commentaire