Le président du Brésil est un homme qui n'a pas la langue dans sa poche. Évidemment, lorsqu'on a ce comportement, il arrive qu'on parle au travers de son chapeau. Mais lorsqu'il affirme que l'agro-diésel (biodiésel) n'a rien à voir avec la montée des coûts de l'alimentation, il faut se rappeler que son pays souhaite devenir un des géants de ce type de carburant.
D'un autre côté, l'ONU elle-même croit que c'est quelque chose qui augmente le prix des aliments. Peut-être n'est-ce pas le seul facteur, mais dire que ça n'a aucune influence est vraiment malhonnête. Selon Lula, ce serait seulement causé par le fait que des pays auparavant moins industrialisés ont désormais accès à plus de nourriture, ce qui fait monter la valeur de ces aliments.
De toute manière, il n'y a qu'un seul moyen de s'assurer que ça n'a rien à voir, c'est de rendre illégal cet agro-diésel jusqu'à ce qu'il soit fait à partir des déchets organiques créés par l'industrie agro-alimentaire. Dans ce cas, on va plutôt se rendre à un point où les gens vont vouloir faire plus de nourriture pour nourrir les aspirations en carburant toujours plus grandes de notre monde.
Et ce qu'il faut aussi faire, c'est de se moquer du Brésil, qui pourrait, grâce à une découverte de pétrole récente, se ramasser dans l'OPEP. Et l'OPEP n'est pas particulièrement enchantée par le concept de l'agro-diésel, parce que ça pourrait briser le cartel.
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