L'hibernation est un processus fascinant, lorsqu'on s'y attarde. Plusieurs espèces peuvent survivre sans séquelles musculaires à un coma... Si l'humain en faisait autant, je sens que les physiothérapeuthes deviendraient plus rares. Mais des scientifiques ont découvert une nouvelle espèce qui ralentit son métabolisme pour le repos. Et, surprise, c'est un poisson de l'Antarctique.
Bien évidemment, ce poisson dort pour conserver ses ressources, comme l'ours, mais le plus troublant, c'est que pendant qu'il hibernent, la température de l'eau a changé d'à peine deux degrés et que, par-dessus le marché, il y a encore suffisamment de nourriture pour soutenir un rythme actif de leur part.
Ces travailleurs saisonniers viennent briser la constante à l'effet que les poissons ne peuvent changer leur rythme métabolique. Mais plus intéressant encore, cette hibernation semble peu utile. Nous manque-t-il des données au problème? Ou serait-ce le reste d'une fonction rendue inutile? Ou encore des préparatifs en vue des changements climatiques à venir?
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