mardi 4 mars 2008

Fatalité de la mémoire

Pour réussir à l'école, un million de facteurs entrent en jeu. Toutefois, selon toute probabilité, le quotient intellectuel n'est pas la seule mesure, ou plutôt la mesure principale à prendre en compte. Ce serait plutôt la mémoire à court terme; (là où les singes nous dépassent en capacité) et l'espace qu'on a pour y emmagasiner des données avant de stocker à plus long terme.

Ce qui est d'autant plus préoccupant, c'est que dans plusieurs troubles du comportement, c'est une des facultés atteintes. Dans mon article, une jeune fille raconte que lorsqu'elle lit une phrase, celle d'avant disparaît de sa mémoire. Pourtant, en soulignant les parties importantes d'un texte, elle a plus de facilité à s'en rappeler, parce qu'elle a moins à emmagasiner de données pour en comprendre le sens.

Ce qui rend la chose triste, en quelque part, c'est que bien des choses, dans la vie, n'ont pas de version courte et longue, mais dans bien des domaines, une synthèse rapide et bien schématisée est plutôt rare. Alors qu'est-ce qui pourrait bien causer une telle déformation chez les jeunes? Une épidémie? Ou peut-être une surexposition a certains éléments qui sont tellement rapides qu'ils ne favorisent pas l'émergeance d'une mémoire à court terme puissante et fonctionnelle?

Aucun commentaire: