mardi 11 septembre 2007

Le retour remis en question

Le retour d'un animal, au milieu de l'hécatombe actuelle est toujours pris comme une excellente nouvelle, mais il arrive que des bonnes nouvelles en cachent des moins bonnes, comme le biodiésel dont je parle régulièrement. Mais parfois, dans le cas des animaux, le retour d'une espèce n'est pas toujours le signe que son sort s'améliore...


Dans le cas d'une espèce rare de lynx, un programme de reproduction en captivité fait des miracles, pour essayer d'avoir plus que les 150 spécimens estimés dans la nature. Et pourtant, avec l'agriculture qui se développe, leur milieu devient de plus en plus petit et inhabitable pour eux... À quoi sert d'avoir une espèce encore en vie lorsqu'on ne peut pas la renvoyer dans la nature?

Dans un autre cas fascinant, une espèce de baleine était crue sur la bonne voie pour le rétablissement total, mais parfois, le nombre d'individus n'est pas le seul facteur à considérer. Et s'il reste beaucoup d'individus, mais qu'ils sont trop affamés pour procréer?

Je comprends qu'on veut voir la nature aller mieux, mais on détruit les écosystèmes de 1001 façons et malgré qu'il soit plaisant de boucher un trou et voir que ça marche, il est encore loin le moment où on va pouvoir crier victoire...

Entre temps, ça nous donne la preuve que c'est possible, mais pas facile.

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