jeudi 9 août 2007

Le combat contre la malaria

Vous connaissez le produit chimique nommé le DDT, qui tue des insectes qui causent plusieurs maladies tropicales dont la malaria, en échange de problèmes de santé graves. Et pourtant, Reuters nous dit aujourd'hui, que la manière la plus efficace de contrer la maladie serait d'utiliser ce produit toxique parce que c'est ce qui serait le plus efficace au niveau du prix.

Ça en dit long sur ce qui motive la race humaine si une maladie comme celle-là est réduite à un argument monétaire. D'autant plus que dans le fond, ce pesticide détruit des écosystèmes entiers et peut polluer des populations entières, tuer des individus que la malaria n'aurait jamais atteint. Et pourtant, je me demande si cet article ne tombe pas un peu trop à point, si ce ne serait pas un effort de lobbying parmi d'autres...

En fait, cette nouvelle vient curieusement le même jour auquel la BBC annonce une autre solution pour contrer la malaria. Et cette fois-ci, c'est un poisson qui, une fois introduit dans un écosystème autre que le sien, mange une grande partie des insectes servant à la transmission de cette maladie. Je comprends qu'il y a des risques écologiques, mais imaginez qu'au lieu de devoir acheter des produits qui combattent la maladie et des insecticides pour le repousser, il suffisait d'un simple poisson, une créature qui ne rapporterait absolument rien à personne, mais qui à la longue, pourrait servir de nourriture aux habitants, être un moteur de l'économie locale.

Vous savez, il y a plusieurs bémols à l'usage de ce poisson, comme les dégâts possibles sur l'écosystème et le fait que certains insectes se tiennent dans des flaques de boue au lieu de près d'un vrai plan d'eau ou des poissons pourraient s'établir, mais curieusement, ça ma semble plus intelligent que de ramener un cousin de l'agent orange en service actif.

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