mercredi 1 février 2006

Patriarcat, natriarcat, biarcat...

J'ai remarqué que mon article sur la typologie des sexes a attiré beaucoup plus de commentaires que mon éloge d'une énergie électrique non-polluante... Peut-être parce que tout le monde s'accorde sur le fait qu'il faut polluer moins (si même W. Bush le dit, c'est que... Laissez faire, je ne vais quand même pas me rabaisser à le glorifier!) Mais revenons en au fait.

Et je vais commencer, avant de me lancer dans le vif du sujet, par répondre à une affirmation intéressante, à savoir que la sélection sexuelle est différente de la sélection naturelle. Je vais faire une toute petite nuance, ici. Ce qui excite une personne, je crois, est un phénomène acquis, qui peut changer au fil du temps, donc on peut parler d'une différence causée par l'expérience, l'essai et erreur, en quelque sort. N'est-ce pas le même mécanisme que l'évolution, mais à l'intérieur de nous? Selon moi, à la base, c'est une sélection naturelle, puisqu'on n'est pas libéré de nos instincts et de la part "animale" en nous, et elle ne change que selon les événements de la vie.

Je crois que chez l'être humain, la part instincuelle est pour beaucoup dans le fait que les sociétés ont rarement donné des pouvoirs égaux aux hommes et aux femmes. Si on ramène ça à son expression la plus primaire, cela peut être dû à des besoins plus primitifs... Comme si l'humanité a besoin de se donner des forts et des faibles sur qui régner. Par exemple, si le matriarcat ou le patriarcat a pu émerger dans des sociétés, c'est entre autres pour avoir des relations de pouvoir à l'intérieur même de notre société. Bien sûr, certaines personnes croire à la supériorité d'un sexe pour diriger, mais le moindrement que cette personne passe de la ferveur quasi religieuse à la raison, elle se rend compte que tout doit être en nuance. Alors pourquoi l'humanité reste souvent hors de la raison, mais reste dans la foi?

Parce que les humains ont une limite de compréhension. Lorsqu'elle est atteinte, on se retrouve devant un fait presque indéniable: ce qu'on ne comprend pas nous fait peur. Pas une peur bleue à courir, mais quand même une inquiétude. Et dès lors, la raison ordinaire cède le pas à une nouvelle logique, celle de la peur. Au lieu de chercher à comprendre, on magnifie "notre" point de vue comme le seul valable, ou comme le meilleur. À partir du moment où l'esprit se ferme à confronter sa propre vision des choses, on passe de la raison à la foi.

Sauf que vivre en ne croyant en rien d'autre que le fait que la raison va tout conquérir est aussi de la foi, et non de la raison. Ça nous laisse devant quoi? Ne croire en rien n'est pas quelque chose qui puisse satisfaire pleinement un être humain. Le doute tue la foi, et en retour, il demande de douloureuses remises en question. D'ailleurs, lorsque l'humanité s'est rendue compte que la Terre n'était pas le centre de l'univers, le choc! Nous n'étions plus qu'une planète parmi neuf... Puis, ensuite, une petite planète dans l'immensité du cosmos... etc. Ces changements ont pu être difficiles à croire, mais la preuve tangible y était... Et tous ces combats entre foi et raison se reprennent dans chaque nouvel humain, éduqué par ses pairs à la raison, mais aussi à la foi aveugle... Et même sans, les limites de notre intellect ou de notre compréhension vont faire ressurgir la foi aveugle, pour se sécuriser...

Peut-être même que l'on revit la peur primitive de se faire manger par un prédateur, alors on bombe le torse et on bluffe notre force, jusqu'à ce que l'ennemi soit en déroute; sinon, on repart se cacher dans nos derniers retranchements, où on n'abandonne pas le combat jusqu'à la mort pour la survie... La peur est un moteur puissant, que l'ennemi soit réel ou métaphysique, mais il me semble que l'humanité a alors une insécurité délirante face à avoir tort... Est-elle innée ou acquise, je ne sais pas.

Pour en revenir à l'écologie, c'est extrêmement insécurisant de penser que la planète peut survivre sans nous, qu'on n'est pas supérieur aux autres espèces, qu'on ne survivra pas à la Terre, alors on se terre dans nos derniers retranchements... D'où les: "Ça va coûter trop cher!" "On sait pas si le réchauffement climatique est réel!" etc.

Parce que les faits sont là, immuables et indéniables.

1 commentaire:

Anonyme a dit...

Bon, je désire commenter sur la différence entre la sélection naturelle et la sélection sexuelle. La théorie évolutionniste de Darwin n'intègre qu'une mineure partie de la théorie de la sélection sexuelle simplement car Darwin aurait été lynché pour une hérésie pareil à son époque... Sans doute que Darwin aurait voulut l'inclure mais il ne devais pas être friand de cordes ou de recevoir des roches par la tête. Bref, il est certains que ces 2 théories sont étroitement liées.

La théorie de la sélection naturelle peux se vulgariser comme suit: le plus fort survie et donc se reproduit. La théorie de la sélection sexuelle se vulgarise comme suit: Le plus fort séduit, donc, il se reproduit. La nuance n'est peut-être pas énorme mais elle est tout de même importante, car elle implique que la femelle décide de l'évolution jusqu'à un certain point.

Je traduit cela par une phrase simple mais efficace: L'homme propose, la femme dispose! En effet la sélection naturelle fera en sorte que les faibles meurent, et cette théorie n'implique rien d'autre que la MORT des faibles. Forcément, les cadavres ne transmettent pas leur gêne et se voient donc éliminés de l'évolution. La sélection sexuelle va, quant à elle permettre au faibles de rester en vie plus longtemps et donc de créer des sous-espèces moins performantes, car les faibles finiront sans doute par s'accoupler avec d'autres faibles.

Dans la nature les femelles sont souvent (si ce n'est toujours) celles qui font le choix du partenaire, le mâle va chercher à en rencontrer le plus possible afin que SES gênes soient le plus reproduits possibles. On peut donc déduire que peut importe le système social en place (pas que pour les humains!!!) les femelles ont plus de chances de changer cet ordre que le contraire.

Maintenant, appliquons ceci aux être humains. Les femmes qui choisissent des être qui ont un sens de l'égalité des sexes développé ont plus de chance de voir leur progéniture agir de la sorte. Pourquoi? Certainement pas parce que c'est un trait génétique (encore que c'est une possibilité qui peux nous faire peur) mais parce que si elle choisit un partenaire de ce type, elle élevera son enfant dans cette optique et si l'homme participe à l'éducation du dit enfant il fera en sorte de lui transmettre ce genre de valeurs. Ce pourrait être vrai aussi d'un autre type de valeur, une femme soumise aux hommes sera sans doute soumise à un enfant mâle et transmettra sans doute ses valeurs de soumission à une fille.

Bien sûr, Ce n'est pas TOUJOURS le cas. Ces 2 théories tendent de plus en plus à se fausser dans le cas de l'être humain. Autant celle de la sélection naturelle que nous avons interrompu en protégeant les plus faibles avec des systèmes sociaux, autant des facteurs psychologique peuvent être renversé par soi-même ou avec l'aide d'une personne ressource en psychologie et/ou psychiatrie.

Bref, si on fait une analyse scientifique de la société humaine en gardant uniquement l'intérêt de l'espèce en vue, nous sommes entrain d'affaiblir l'être humain en gardant laissant notre coeur juger des individus qui sont aptes à conserver une place parmi nous.

PS.: Petit commentaire environnemental: Le réchauffement de la planète est un phénomène naturel, je tiens à la rapeller, qu'on à fait qu'accélérer. Par ailleur il est déjà beaucoup trop tard pour renverser la vapeur. Même si TOUS les pays se joignaient à Kyoto, ce serait un effort vain, et (j'entend déjà l'indignation dans les lecteurs!) ce sont les gens de Green Peace eux même qui le disent! Bien sûr l'idée derrière ces déclarations du côté de green peace est de pousser les gouvernements à agir plus, ce qui serait bien sûr bénéfique, mais compte tenu de l'industrialisation de certains pays et de l'augmentation de la population mondiale qui ne devrait se stabiliser que lorsque nous atteindront 9 milliards d'individus, Tout espoir de retour en arrière est futile. Est-ce que ça veux dire de polluer tant qu'on veux? NON! Ça veux dire qu'il nous reste que 2 choix, le filtrage des polluants dans l'air additionné d'espaces de vie clos, et le terraforming, qui, soit dit en passant, n'est pas nécéssairement appliqué à une autre planète que la nôtre... Peu importe le cas de figure, une expertise dans la technologie anti-pollution sera très intéressante afin d'éviter de reproduire ce que nous avons fait à notre planète.

Un dernier petit commentaire qui se veut alarmiste et que je fait simplement par amusement (?) est que la limite de réchauffement de la planète est bien loin de m'inquiéter car elle est encore très loin d'être atteinte et qu'elle ne le sera peut-être pas à cause de nous DIRECTEMENT. En effet un simple réchauffement global de 3 degrés pourrait entrainer l'apparition de phénomènes de seuil, tel que la fonte des grandes quantitées de méthane en glace sous les fonds marins. Le méthane est un gaz à effet de serre très puissant. Si ces glaces venait à fondre elle s'évaporeraient dans l'air en très peu de temps (semaines) et produirait un effet dévastateur pour tous les écosystème, c'est-à-dire; un réchauffement de plus de 10 degrés celsius en 1 semaine... ce qui veux dire la fin des végétaux. (et de tout le reste par la suite)